23 avril 2011

Warning.



L'auto-épilation des sourcils : un fléau féminin


    Par moments, il nous arrive d'être parfaitement conscients de nous approcher d'un terrain risqué. Cependant, nous nous obstinons à croire que cette fois-ci nous parviendrons à le traverser aisément du fait de l'avoir déjà tâté autrefois. 


    Or un terrain glissant reste un terrain glissant.





PS : Ce danger ne se limite assurément pas qu'à des questions d'esthétique.


20 avril 2011

" This is the end, beautiful friend "


 Pourquoi les fins sont-elles si tristes ?

     Une fin s'indique généralement comme un claquement de porte au nez sans que l'on nous ait accordé le temps de récupérer les sentiments que nous avions laissés de l'autre côté.

     Une véritable fin n'est jamais heureuse.  Un "happy ending" n'est qu'une présumée fin située au meilleur moment d'une chronologie, c'est à dire sur le beau temps, sans nous annoncer la pluie prévue pour le lendemain. 
Regardez, on nous avait prédit une Cendrillon heureuse et épanouie suite à son beau mariage, or un intime nous dévoile que Cendrillon, pour ses 30 ans, est la plus triste des mamans, que son bel amant a foutu le camp avec la Belle au bois dormant.

     C'est d'ailleurs un dicton optimiste celui qui énonce qu'après la pluie vient le beau temps ; pourquoi ne pas plutôt dire "après le beau temps, la pluie" - si ce n'est que ça sonne moins joli ? 

     Attention, il est évident qu'une fin triste est uniquement liée à quelque chose d'agréable !

     "Why do all good things come to an end ?" s'interroge Nelly Furtado. Eh bien c'est facile, c'est parce que nous ignorons la terminaison de tout ce qui n'est pas "bon" du fait qu'elle ne nous intéresse pas, ou alors on en est soulagé lorsqu'on y prend conscience.
Par exemple, vous ignorez que le match de foot de l'année vient de s'achever, mais vous en serez ravie dès que vous l'apprendrez car votre copain vous accordera peut-être plus d'attention.

     Toutefois, pour résoudre la question des fins malheureuses d'une façon plus objective, il suffit d'appliquer un calcul simple multipliant le temps investi à la chose qui est sur le point de s'achever, par l'excitation ou la satisfaction procurées par celle-ci, qui sera alors égal au niveau d'attachement, et par conséquent, au taux de désespoir qui s'ensuivra. 


     Il est ainsi scientifiquement prouvé que la détresse talonne le dernier épisode de cette série de 6 saisons, la dernière page de cette saga de 13 tomes, la dernière cuillère de ce pot de Nutella de 1 kg, le dernier port de ce collant fétiche effilé à la limite de l'outrance ou encore la troisième-et-dernière rupture de cet individu mâle avec lequel vous avez passé trop de temps.