09 novembre 2011

Salut.

     Je suis en quête d'inspiration.

    Je relis mes brouillons stockés sur Blogger et il ne m'intéresse pas d'en continuer un seul - c'est pourquoi ils restent inachevés, d'ailleurs. 
Le truc c'est que ça n'est pas toujours simple de trouver un sujet propice à être traité et exposé quand il paraît nécessaire de faire le tri entre ce qui est trop sérieux ou trop frivole, trop vague ou trop intimetrop long ou bien trop court... 

Il faudrait que je trouve quelque chose de relativement inintéressant et le développer en quelque chose de relativement intéressant.
Pas besoin d'avoir remporté le prix Goncourt, d'avoir fait le tour de monde en 80 jours ou bien d'avoir découvert la passerelle d'un univers parallèle pour écrire un article qui vaille la peine d'être lu (du moins, par forcément). 
Hélas, la monotonie et la morosité qui m'entourent ne sont que "trop" pour être relevées. Trop plates, trop linéaires et perpétuelles. Je ne trouve rien à creuser.

     Mais bon, aussi, faute à moi de ne pas avoir une vie palpitante !
Si seulement je prenais des leçons de danse de salon, je pourrais vous dépeindre la désagréable sensation d'éponger les mains moites de mon cavalier ;
Si j'avais mon permis, je pourrais vous expliquer que les piétons sont des gros cons à débouler n'importe où lorsqu'il y a un passage clouté 3 mètres plus loin;
Si je fumais, je pourrais vous informer que je me mets au fameux défi d'arrêter, lancé par le prix du paquet allié au fait que je sois fauchée ;
Si je distribuais le journal tous les matins, je pourrais vous révéler à quel point les gens sont de vrais connards et que moi-non plus j'en ai rien à foutre de ces journaux ! (sauf peut-être pour l'horoscope) ;
Si je faisais du jogging, je pourrais vous retracer mon périple, ou  comment-je-me-suis-faite-enlever-près-d'un-sous-bois-et-me-suis-échappée-de-justesse, ou encore ;
Si je révisais mes examens, je pourrais vous raconter, ou vous répéter, que je m'accorde simplement une petite pause car mon cerveau déraille.


     Bon, sur ce je retourne à mes (non-)occupations.