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09 décembre 2012
20 septembre 2012
Fantaisie
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Futile mais pas débile
La fin de l'été
Les vacances rendent la pluie agréable.
J'aime la pluie quand je n'ai pas d'obligations.
Et regarder les gens courir, ou rire.
Les vacances rendent le soleil profitable.
Se mettre à bronzer. Ou peler. Mais s'adorer doré.
Il fait beau : tout est beau.
Sortons ! N'importe ou !
Des projets de voyages.
La plage.
Les soirs sous les étoiles.
Les soir de barbecues, l'odeur des grillades et le chant des cigales.
Les moustiques.
S'habiller plus léger ;
Se faire complimenter, se faire siffler, klaxonner, harceler... Ok, stop.
Se lever tard et se dire qu'on a toute la journée, et puis même celle d'après.
Quel jour on est ?
S'adonner à des projets accumulés durant l'année.
Du moins, s'imaginer qu'on en profitera pour les réaliser.
Commander des sorbets plutôt que des cafés.
Ecouter, malgré soi, les hits de l'été, pour plus tard en étiqueter l'année.
Chercher de quoi se payer nos envies.
Les soldes dont on ne profite jamais.
Les terrasses bondées mais qu'on cherche à squatter.
Dévorer des livres, et des navets tant qu'on y est.
Profiter un peu plus des gens, profiter du temps.
Aimer un peu plus les gens, aimer un peu plus son temps.
J'aime la pluie quand je n'ai pas d'obligations.
Et regarder les gens courir, ou rire.
Les vacances rendent le soleil profitable.
Se mettre à bronzer. Ou peler. Mais s'adorer doré.
Il fait beau : tout est beau.
Sortons ! N'importe ou !
Des projets de voyages.
La plage.
Les soirs sous les étoiles.
Les soir de barbecues, l'odeur des grillades et le chant des cigales.
S'habiller plus léger ;
Se faire complimenter, se faire siffler, klaxonner, harceler... Ok, stop.
Se lever tard et se dire qu'on a toute la journée, et puis même celle d'après.
Quel jour on est ?
S'adonner à des projets accumulés durant l'année.
Du moins, s'imaginer qu'on en profitera pour les réaliser.
Commander des sorbets plutôt que des cafés.
Ecouter, malgré soi, les hits de l'été, pour plus tard en étiqueter l'année.
Chercher de quoi se payer nos envies.
Les soldes dont on ne profite jamais.
Les terrasses bondées mais qu'on cherche à squatter.
Dévorer des livres, et des navets tant qu'on y est.
Profiter un peu plus des gens, profiter du temps.
Aimer un peu plus les gens, aimer un peu plus son temps.
19 septembre 2012
Hier, je me suis sérieusement demandée si je devais reprendre mon blog.
Enfin, nulle était mon intention de le quitter, le pauvre, mais j'me disais que je pouvais quand même le mettre à jour.
A force de le laisser seul dans son ramassis de misères anodines, il commence à sentir.
A force de le laisser seul dans son ramassis de misères anodines, il commence à sentir.
Faut que je lui change la couche. En mettre une neuve.
Mais j'ai la flemme. Ma misérable flemme.
Bon, tout ça pour dire que je suis encore en train de me poser la question - mais non, je n'attends pas qu'un fan dévoué m'envoie un propos encourageant en m'avouant à quel point il serait désemparé si j'osais disparaître.
Je me contenterai d'un "hasta luego".
14 juin 2012
Convention téléphonique
Avoir la classe : ne jamais laisser le temps à son interlocuteur d'acquiescer, ou autre. |
En visionnant plusieurs films et séries et la manière dont les personnages pouvaient conclure une conversation téléphonique, je me suis aperçue qu'ils avaient souvent une manière élégante d'y mettre fin puisque tout était annoncé subtilement, ou sous-entendu clairement, et qu'alors, l'interlocuteur ne renchérissait plus en acceptant fatalement de se faire couper.
Exemples:
Exemples:
- "On se retrouve plus tard." /CLIC
- "Bon, il est arrivé !" /CLIC
- "Rejoins moins dans un quart d'heure." /CLIC
- "J'essayerai de te voir." /CLIC
- "Je ne peux pas te parler pour le moment." /CLIC
- "Ne manque pas la soirée !" /CLIC
- "Hm, ça me ferait plaisir..." /CLIC
Et je crois, sans avoir à l'essayer, que la réponse est non.
17 mai 2012
08 avril 2012
Le jeu de l'oie.
Pourquoi me tournez-vous
donc autour ?
J'ai certes desserré mes
serres
Etant perdue, ayant perdu
Mais écartez-vous,
vautours
Je ne suis pas encore
charogne
Malgré ces vers qui rongent ma cervelle et ma chair.
Malgré ces vers qui rongent ma cervelle et ma chair.
Le corbeau perché là-haut
est mon ami
Même s'il a vaincu la
colombe à midi.
Vous autres n'êtes que
des têtes de linottes
Des buses qui se
prétendent des aigles
Toujours en quête de
conquêtes
Et piquant droit vers
leur proie, qui leur échappera
Si elle s'avère être moi.
Si elle s'avère être moi.
Toi, pigeon imbécile, qui
picore les miettes que je laisse
Toi, rossignol insipide,
qui me chante la belle vie que je fuis
Toi, pic-vert entêté, qui
me martèle la tête et m’harcèle
Toi, paon arrogant, qui déballe
sans cesse ta misérable roue
Ne me couvez donc pas
trop : je prends un envol nocturne
Je suis chouette, vous
demeurez diurnes.
D'ailleurs voyez là notre
nid d'amour :
Il m'appelait
"poulette" je l'appelais "poussin"
"Arrête de
glousser", qu'il s'enchantait
"Poule
mouillée" qu'il me reprochait,
Et nous batifolions
jusqu'au matin.
Mais tu n'as fait que me
déplumer
Quelle lassitude nous
assaille à compter ces plumes jetées !
M'aimes-tu un peu,
beaucoup, passionnément, à la folie,
- Pas du tout ?
La vérité ne se cache pas
derrière les belles paroles
Je l'ai trop vite constaté
Perroquet, tes mots
creux ont décoloré ton plumage.
Bête comme une oie, tu
crois ?
Mais la bête, c'est toi !
Même si tu retournes à la
case départ, à ce jeu de l'oie
Tandis que je tombe dans
le puits, encore une fois.
Je t'attends, belle
hirondelle
Prends-moi sur tes ailes
Garde-moi sous ton aile
Et migrons ensemble vers
un éternel printemps.
15 mars 2012
Les tennis de sept lieues.
"Tennis", je ne suis même pas sûre que ce mot désignant des baskets (notez la discrimination qu'engendrent ces deux qualifications envers les autres sports) est encore employé, mais whatever.
Hier, par un temps radieux, j'ai dégainé une paire de chaussures plates.
Rien d'exceptionnel me diriez-vous, seulement, mes chaussures en toile sont délaissées tout l'hiver - et persistent à l'être durant les trois saisons suivantes... Très probablement en raison de mes 5 feet, 1 inch (pour continuer dans les mesures relous), mieux assumés lorsque rehaussés au talon.
Et pourtant, et pourtant... Quel plaisir de sentir son pied fouler le sol au travers d'une vieille semelle trouée ! C'est un peu comme si je retrouvais l'usage de mes jambes paralysées, comme si je redécouvrais ce que c'était de pouvoir marcher !
Rien d'exceptionnel me diriez-vous, seulement, mes chaussures en toile sont délaissées tout l'hiver - et persistent à l'être durant les trois saisons suivantes... Très probablement en raison de mes 5 feet, 1 inch (pour continuer dans les mesures relous), mieux assumés lorsque rehaussés au talon.
Et pourtant, et pourtant... Quel plaisir de sentir son pied fouler le sol au travers d'une vieille semelle trouée ! C'est un peu comme si je retrouvais l'usage de mes jambes paralysées, comme si je redécouvrais ce que c'était de pouvoir marcher !
Et puis, c'est si facile et fluide que j'ai l'impression de voler !
Voilà, c'est sur cette note légère que je reprends le fil.
Bon pré-début de printemps ! Et gambadons à l'occasion !
19 janvier 2012
13 janvier 2012
04 janvier 2012
La Saint-Sylvestre (2010)
Les pétards éclataient dans les rues
Les pétards éclataient dans les rues
Et nous, nous étions enlacés, confondus
Dans la nuit, dans le froid, dans le bruit
Que nous ne distinguions plus
L'année débutait sur ces derniers coups de minuit
Et ma perception vacillait sous son visage ébloui
Sa voix seule retentissait par-dessus ce chaos
Mais ne résonnent désormais plus que de lointains échos
Il me retenait, doucement
Disait qu'il tenait à moi, énormément
Et que ce moment là, il s'en rappellerait pour toujours
- T'en souviens-tu de ce jour ?
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