16 novembre 2013

Ma coloc du rez-de-chaussée

Demain, vous savez quoi ? On va fêter l'anniversaire de ma coloc nigérienne à l'Eglise ! La boîte la plus branchée de Leicester, et en mode VIP, yo !

Non j'déconne. 

En fait ma coloc' nigérienne, elle est croyante, et pratiquante. Ça ne se voit pas vraiment, même si je savais qu'elle allait à l'église tous les dimanches. Toutefois, j'ai pu en remarquer toute l'ampleur la semaine dernière, lorsque je l'ai entendue chanter sa petite prière INLASSABLEMENT à partir de minuit.
- Plus tard, elle m'a expliquée que c'était un 'truc spécial' (les guillemets c'est parce que j'ai pas compris), et étant donné qu'elle n'avait pas le temps de prier en journée, elle le faisait le soir. Genre tard. Et à tue-tête. 


Bref, pour en revenir à cet anniversaire : lorsqu'elle m'a fait part de son invitation, j'ai bien entendu répondu "oui" de bon coeur ; c'est la moindre des choses de se présenter à un buffet lorsque celui-ci est gratuit. Et puis, subsidiairement mais tout aussi important, c'est un anniversaire -et que cela implique forcément un gâteau.

Seulement voilà, ce soir, j'apprends qu'en réalité il y aura préalablement deux heures de "church service" : c'est-à-dire, chants, prières et compagnie.
A partir de là, il était difficile de rétorquer : "T'sais quoi ? Je préfère venir à l'heure du déjeuner".
Mais c'est ce que j'ai signifié.

Du coup, lorsqu'elle m'a répondu qu'en fait l'important pour elle c'était qu'on vienne à la cérémonie : pour qu'on s'amuse "and most importantly, hear the Words of God !" j'ai dû jouer la carte de l'ingénuité - "Ohh ben, moi qui pensais que tu préférais que je vienne simplement me péter la panse, je serai bien entendue ravie d'être présente à la cérémonie !"


Non, au fond, je n'ai rien contre le fait de le fêter à l'église, ça a le mérite d'être original, et ça sera intéressant, voire amusant ! 
Les seuls détails qui pourraient me faire appréhender ce moment sont que, pour commencer, j'y vais avec mes deux colocs + leur copains respectifs, et je n'ai ni envie de tenir la chandelle ni de finir seule à siroter un verre de jus de raisin dans un recoin sombre et humide de l'édifice. 
Deuxièmement, ces deux-là logeant ici ce week-end, je vais vouloir éviter tout ce monde demain matin en allant me servir mon bol de céréales habituel, et dieu sait que c'est fatiguant d'esquiver les gens ! Puis finalement, j'ai peur de me sentir à côté de la plaque, une fois là-bas. Et là, je fais surtout allusion aux chants, en espérant qu'il n'y ait rien de pire, car non, je ne danserai pas sur du gospel (quoique...).


Mis à part tout ça, je peux vous décrire cette fille en 2/3 points :

+ : Elle m'aide à ouvrir mes boîtes de conserves et à cuire mon poulet à l'eau.

- :  Elle ne connaissait pas le Portugal, pensait que la Belgique était une ville, et ignorait que Paris était en France (!!!)

+/- : Elle rit trop fort.


Mais elle est sympa, on s'entend bien et tout se passe bien, donc RAS.
(Quoi ? non je n'essaye pas de me rattraper : je ne la juge pas du tout ! Tout l'monde peut avoir des lacunes en géographie... AMEN.)



20 septembre 2012

Fantaisie

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La fin de l'été

Les vacances rendent la pluie agréable.
J'aime la pluie quand je n'ai pas d'obligations. 

Et regarder les gens courir, ou rire.

Les vacances rendent le soleil profitable.
Se mettre à bronzer. Ou peler. Mais s'adorer doré.

Il fait beau : tout est beau.
Sortons ! N'importe ou !

Des projets de voyages.
La plage.

Les soirs sous les étoiles.
Les soir de barbecues, l'odeur des grillades et le chant des cigales.

Les moustiques. 

S'habiller plus léger ;
Se faire complimenter, se faire siffler, klaxonner, harceler... Ok, stop.

Se lever tard et se dire qu'on a toute la journée, et puis même celle d'après.
Quel jour on est ?

S'adonner à des projets accumulés durant l'année. 
Du moins, s'imaginer qu'on en profitera pour les réaliser.

Commander des sorbets plutôt que des cafés.

Ecouter, malgré soi, les hits de l'été, pour plus tard en étiqueter l'année.

Chercher de quoi se payer nos envies.

Les soldes dont on ne profite jamais.

Les terrasses bondées mais qu'on cherche à squatter.

Dévorer des livres, et des navets tant qu'on y est.

Profiter un peu plus des gens, profiter du temps.
Aimer un peu plus les gens, aimer un peu plus son temps.

19 septembre 2012


Hier, je me suis sérieusement demandée si je devais reprendre mon blog.
Enfin, nulle était mon intention de le quitter, le pauvre, mais j'me disais que je pouvais quand même le mettre à jour. 

A force de le laisser seul dans son ramassis de misères anodines, il commence à sentir.
Faut que je lui change la couche. En mettre une neuve.

Mais j'ai la flemme. Ma misérable flemme.

Bon, tout ça pour dire que je suis encore en train de me poser la question - mais non, je n'attends pas qu'un fan dévoué m'envoie un propos encourageant en m'avouant à quel point il serait désemparé si j'osais disparaître.


Je me contenterai d'un "hasta luego".


14 juin 2012

Convention téléphonique

Avoir la classe : ne jamais laisser le temps à son interlocuteur d'acquiescer, ou autre.

     En visionnant plusieurs films et séries et la manière dont les personnages pouvaient conclure une conversation téléphonique, je me suis aperçue qu'ils avaient souvent une manière élégante d'y mettre fin puisque tout était annoncé subtilement, ou sous-entendu clairement, et qu'alors, l'interlocuteur ne renchérissait plus en acceptant fatalement de se faire couper.

Exemples

- "On se retrouve plus tard." /CLIC 

- "Bon, il est arrivé !" /CLIC

- "Rejoins moins dans un quart d'heure." /CLIC

- "J'essayerai de te voir." /CLIC

- "Je ne peux pas te parler pour le moment." /CLIC

- "Ne manque pas la soirée !" /CLIC

- "Hm, ça me ferait plaisir..." /CLIC


     Je me suis donc demandée si, de nos jours, il était réellement possible de mettre fin à un appel sans un au revoir, ou un semblant d'au revoir, et ainsi éviter les lourdeurs successives dans le but de ne pas froisser la personne en ne paraissant trop froid(e) et/ou pressé(e) de raccrocher. 

Et je crois, sans avoir à l'essayer, que la réponse est non.

Ce à quoi ressemblent plutôt nos fins de conversations (dans sa version féminine, mais les hommes n'excluent pas  les "A+" et autres.)

17 mai 2012

N.B

     Ne jamais déposer de Pépito Pockitos près de soi lorsque l'on est occupé à autre chose au risque de les dévorer des yeux en se convaincant que "non, ça n'est pas raisonnable, j'en ai déjà mangé 4 tout à l'heure". 

Et de s'en enfiler un cinquième.

16 avril 2012