14 mai 2011

Du rangement.

  
      Cette besogne du dépliage-pliage-assemblage, je ne l'effectue en moyenne que 2 à 3 fois par an, notamment en raison du changement de saisons et, par conséquent, au changement de garde-robes.

Mais aujourd'hui, je m'y suis décidée, las de mon air miséreux. 

     Et tout cela faute de porter des vêtements froissés pouvant laisser imaginer que j'avais passé la nuit entière à la gare au milieu des clochards bourrés ou dans un poste de police après avoir mis le feu à des Twingo, ou bien justement, dans celle d'un type chaud prêt à s'embraser au contact d'une fille récompensée, ou encore dans tout autre recoin de la Terre ne m'ayant pas permis de me changer ni même de me doucher passé l'aurore.


      Aussi, je perdais de longs et précieux quart d'heures à chercher ce que je savais vouloir enfiler (c'est frustrant d'y passer autant de temps que lorsque l'on ne sait pas quoi porter). 
Bref, c'était toujours l'instant d'une fouille dans le bazar de mon armoire : je jetais mes vêtements comme si je creusais la terre à la quête de ce trésor que je savais enfoui ici mais que je ne trouvais pas. Désespérant. 


     Le travail finalement accompli, on peut désormais constater un contraste entre l'armoire nouvellement rangée et ma chambre chaotique à son habitude. Mais je songerai à homogénéiser le tout plus tard... En dérangeant mon armoire, plus certainement.

      

Il est temps d'affronter mon armoire et d'y faire régner l'ordre.

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