26 décembre 2011

Joyeux Noël.

     Quand Georges Clemenceau prétendait que "le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier", il sous-entendait, en réalité, que "le meilleur moment de Noël, c'est quand on entame décembre". 
T'as qu'à lui demander.



     En effet, décembre est relatif à un coït amoureux.

Il se pointe tel un flirt, t'appâtant en décorations onéreuses, en lumières magnifiques, en vins chauds qui te grisent ou encore en pains d'épices modelés en coeurs pour que sa fougue paraisse bienséante
Eh oui, début décembre, c'est l'ambiance magique qui s'installe ! Ce sont les étoiles dans tes yeux qui scintillent ! Ce sont les papillons au ventre qui te chantent : "C'est parti mon kiki !" 
Tout est parfait pour te charmer, t'attirer, te baiser. 

Tu es certes emballé(e). Tout cela t'a émoustillé(e) et tu ne désires plus qu'une chose : que débutent les vacances. 
Ça tombe bien, les voilà ! Les voilà tes préliminaires avant le grand soir, avant les meuglements de boeuf (de la crèche, of course) et le "OH MY GOOOD !" vibrant d'émotions. 

En attendant, ça s'anime, ça se presse et ça s'impatiente jusqu'au jour G. - je voulais dire "jusqu'au jour J".

Ah bah, ça y est, vous êtes au paroxysme de l'excitation, au paroxysme du plaisir -et c'est bien le cas de le dire ! Le réveillon te gave vertigineusement : bouffe, champagne, bouffe, chocolats, bouffe, cadeaux.

Haaaa, c'en est trop !


NOËL.

Il y a 2011 ans, Marie poussait un dernier cri de douleur en unisson avec celui du petit Jésus.
Aujourd'hui, à cet instant précis, deux suites alternatives :

1) "Oh doux Jésus, c'était divin !" - Jouissance de l'extrême après t'être pété la panse de plats exquis et accessoirement, lorsque l'on te remet les clés de ta nouvelle Lamborghini.

2) "OH OUI, je crois que ...!"  - Ouais, tu y as cru, mais en fait non. Oh bon, dis-toi que ton Guide de survie en cas d'invasion extraterrestre te sera toujours utile, en cas d'invasion extraterrestre. 

     Tu peux désormais aller te coucher frustré(e) et pleurnicher sur ton oreiller qui a tant rêvé de l'orgasme noëlictique. 

Aussi, il ne te reste plus qu'à compter les moutons et les jours restants avant la nouvelle année, tout en réalisant ce que tu as pu négliger dans cet élan vain.

Les partiels.


09 décembre 2011



Paint it Black


Tu revois le tableau lorsque tu recolles tes morceaux :

Ses mains peignant en rouge et noir ta toile blanche 
Et ton âme qui s’effrite à chaque touche, 
Sous chaque couche 

Ses doigts s'agitent, sales, salaces et sourds,
Ils t'atteignent et ils t'étreignent,
Ils te tâtent et puis te tâchent

Révulsée, tu tentes de les repousser
Mais tu perds haleine contre cet hydre de Lerne

Te voilà blême -

Muselée par un chien, plaquée par deux poings,
Tu sens quelque chose qui s’enclenche tandis qu’il se penche 
Sur toi, écrasée par ce poids 

Alors, impatient de faire fondre ta glace, c’est à coups de fer calcinant qu’il la casse.


Marquée à vif par un désir brutal, les ardeurs te glacent désormais dans la peur.

07 décembre 2011

Kepler 22-b

     Saumon fumé entre les mains, je fous mon cul aussi flasque que le poisson dans ce canapé froid. Je zappe. 
5 bouchées plus tard et le ventre comblant le creux matinal, je tombe sur un documentaire astronomique. Le système solaire ! Les galaxies ! Le Big Bang ! Wouhou !... 

    Plus tard, autour de bretzels apéritifs, je le racontai avec tout l'enthousiasme qu'il m'est possible d'exprimer, par une persuasion molle et un sourire béat (avant qu'on vienne me contrarier) et bizarrement, ça n'a pas emballé des masses mon auditoire.
M. - " Hum, bah ouais, c'est intéressant, mais... j'sais pas. "
T. - *no comment* 
E. - " Bof, moi ça m'ennuie. "
ML - " Moi, j'préfère les documentaires animaliers. " 
Unanimité - " Oui, c'est clair, les documentaires animaliiiiers ! hihihi ! "

     Non mais c'est cool, seulement je parle d'astronomie là - fait chier ! Les biches et les pingouins on en reparlera quand il n'y aura plus ni forêts ni  banquises ! Ou bien plus tôt, en partageant une bière avec Chuck Testa.

     En tout cas, quand je réalise l'immensité dans laquelle nous somme coincés, c'est un sentiment étrange qui me transcende, et me voilà dans la lune, des étoiles plein les yeux. (-histoire de faire une métaphore filée)
    Alors avant-hier, quand j'ai appris qu'on avait découvert une nouvelle planète à  600 années lumière d'ici (ça fait tout d'même une petite trotte) avec l'espoir qu'elle puisse être habitable, j'ai à nouveau ressenti ce mélange de curiosité et d'angoisse, pour l'inconnu, de confusion et de frustration, pour le présentement méconnu, et d'admiration, pour Nous, aussi insignifiants que nous puissions être, et nos découvertes.

Encore de quoi rêver plus concrètement à l'existence extra-terrestre. Et au Progrès. 


"Vers l'infini et au-delà !"

09 novembre 2011

Salut.

     Je suis en quête d'inspiration.

    Je relis mes brouillons stockés sur Blogger et il ne m'intéresse pas d'en continuer un seul - c'est pourquoi ils restent inachevés, d'ailleurs. 
Le truc c'est que ça n'est pas toujours simple de trouver un sujet propice à être traité et exposé quand il paraît nécessaire de faire le tri entre ce qui est trop sérieux ou trop frivole, trop vague ou trop intimetrop long ou bien trop court... 

Il faudrait que je trouve quelque chose de relativement inintéressant et le développer en quelque chose de relativement intéressant.
Pas besoin d'avoir remporté le prix Goncourt, d'avoir fait le tour de monde en 80 jours ou bien d'avoir découvert la passerelle d'un univers parallèle pour écrire un article qui vaille la peine d'être lu (du moins, par forcément). 
Hélas, la monotonie et la morosité qui m'entourent ne sont que "trop" pour être relevées. Trop plates, trop linéaires et perpétuelles. Je ne trouve rien à creuser.

     Mais bon, aussi, faute à moi de ne pas avoir une vie palpitante !
Si seulement je prenais des leçons de danse de salon, je pourrais vous dépeindre la désagréable sensation d'éponger les mains moites de mon cavalier ;
Si j'avais mon permis, je pourrais vous expliquer que les piétons sont des gros cons à débouler n'importe où lorsqu'il y a un passage clouté 3 mètres plus loin;
Si je fumais, je pourrais vous informer que je me mets au fameux défi d'arrêter, lancé par le prix du paquet allié au fait que je sois fauchée ;
Si je distribuais le journal tous les matins, je pourrais vous révéler à quel point les gens sont de vrais connards et que moi-non plus j'en ai rien à foutre de ces journaux ! (sauf peut-être pour l'horoscope) ;
Si je faisais du jogging, je pourrais vous retracer mon périple, ou  comment-je-me-suis-faite-enlever-près-d'un-sous-bois-et-me-suis-échappée-de-justesse, ou encore ;
Si je révisais mes examens, je pourrais vous raconter, ou vous répéter, que je m'accorde simplement une petite pause car mon cerveau déraille.


     Bon, sur ce je retourne à mes (non-)occupations.

18 octobre 2011

La conduite.

    Il y a bien quelque chose qui a su dépasser mon angoisse du TD administratif en ce début d'année universitaire ; c'est la conduite. 

    Après des péripéties routières plus ou moins glorieuses et de l'agitation plus ou moins exaspérée, lorsque le contact est finalement coupé (hallelujah), la même conclusion revient inlassablement sur les lèvres menaçantes des moniteurs :

- " Tu es trop absente ."

    Personnellement, je suis tout à fait consciente d'être coincée sur ce siège depuis 2 heures à feindre de contrôler les angles morts et de hocher la tête pour approuver qu'en réalité NON je n'ai pas vu qu'il y avait une intersection à droite. Alors absente, j'aimerais plutôt l'être !

    Mais après coup, je me dis qu'ils ont peut-être réussi à pointer un autre de mes défauts qui ne m'était, jusqu'alors, jamais apparu comme une évidence. 


Je suis trop distraite. 


    Ainsi, au début, je répondais "Mais non, j'suis pas absente...", maintenant je voudrais me gifler pour pouvoir remettre les pieds sur terre - ou plutôt sur les pédales, krkr...

    Et puis je me suis bien penchée sur la question il y a quelques jours, et je me demande sérieusement si je ne suis pas légèrement autiste, au final.
(Quand j'aurai publié cet article en me dénigrant aux yeux de tous, je m'attarderai sur les recherches.)

    En tout cas, la prochaine fois - qui sera certainement la pire des fois puisque je roulerai 2h30...- je penserai à fourrer une peluche dans mon sac pour, qu'une fois sortie du véhicule, je puisse l'étouffer et l'imbiber de larmes, en lui exprimant mon traumatisme naissant. 
MAIS NON, j'rigole ! J'suis trop une BG au volant. Même que j'suis blonde.

11 octobre 2011

Article dédié aux sacs à main

     Qui a t-il de plus exaspérant que de sortir en retard de chez soi mais de ne pas trouver ses clés dans le fourbi de son sac ? Que de devoir éteindre en urgence son portable hurlant "Hé ! Biloute ! Décroche biloute !" mais de ne pas le trouver dans le fourbi de son sac ? Que de vouloir vérifier que l'on a pas perdu son porte-feuille après une soirée un peu olé-olée mais de ne pas le trouver dans le fourbi de son sac ? Que d'avoir à présenter son ticket de bus devant une queue impatiente mais de ne pas le trouver dans le fourbi de ton sac ? Que de... ok, et j'en passe.

     Comme les mecs, nous pourrions nous balader légères ! 
Il suffit d'enfiler un pantalon à 4 poches (parce qu'on trouve fréquemment la fameuse feinte de la poche cousue !) avec le portable dans celle de droite, les clés dans celle de gauche, le porte-feuille dans la poche arrière et le paquet (au choix) dans la dernière. Nous voilà prêtes à dégainer le tout illico-presto when needed, sans se coltiner un sac qui squatterait nos genoux ou la chaise vide - si chaise vide il y a.
Mais outre cette expérience assez rigolote, l'essai peut rapidement virer à la détresse si il est question de mettre les pieds dehors aussi démunies... aussi nues ! 
Car sans sac, nous nous sentons vulnérables. 
Car sans sac, nous sommes telles des bernard-l'ermites sans coquille.


     En tout cas, il est incontestable que le sac est un accessoire des plus indispensables puisqu'il permet de trimballer toute une clique objets eux-mêmes indispensables ! 
Comment sortir sans le confort d'avoir sous la main son portable ; son ipod ; son miroir ; son maquillage ; un stylo ; des chewing-gums ; son porte-feuille ;  son porte-monnaie ; son briquet ; des sparadraps ; du déo ; une bouteille d'eau 50cl ; un parapluie ; un appareil photo ; des dolipranes ; des mouchoirs ; des tampons ; ses clés ; son casque ; du gel désinfectant ... ? (liste non exhaustive, of course).


     Enfin, bon, tout ça pour en venir au fait que le sac profite bien de sa nécessité pour nous faire chier à des moments inopportuns. Et puis, il a beau être plus ou moins profond, ce qu'on y fourre s'y perd toujours ! Lorsque l'on y plonge la main à la recherche de l'objet souhaité, c'est un peu comme si l'on se mettait à jouer au motus avec une écrasante proportion de boules noires. On ressort à peu près tout ce qui s'y trouve enfoui sauf ce que l'on cherche expressément... Et il arrive même de piocher 3 fois la même chose - ils vous narguent, vous dis-je !


Mince, je n'ai pas de chute pour cet article.


En plus, il discrimine les hommes.

Et puis j'ai fait plein de répétitions du mot "sac" - sac sac sac sac !




    Bon, promis, un jour je traiterai de choses moins superficielles, plus essentielles et qui nous concernent TOUS... Comme la fin du monde en 2012, OMG !!

30 septembre 2011


B as Bored

or as 

Baby - wish I could be ;
Boys - get me annoyed ;
Bluff - my feelings' stuff ;
Blame - 'cause I am lame.

20 septembre 2011

Vanité.



    Je tousse à en succomber, tel un vieillard agonisant de sa pneumonie, glaçant ses sueurs et bientôt son cœur. Il est installé dans des draps lourds et rouges d'un grand lit à baldaquin taillé dans du bois d'acajou.

Puis j'ai pris une cuillère de sirop contre la toux en imaginant Mary Poppins me la déverser dans le gosier et, parce que c'était délicieux, j'en ai encore avalé deux.

     Ça n'a pas amélioré mon cas. Ça l'a peut-être même empiré.

Tiens, voilà le prêtre à mon chevet. Personne ne pleure à ses sermons, excepté moi.
     Moi-même qui suis déjà morte.


     En attendant, j'ai encore besoin de mettre un réveil pour demain matin, et de faire le point sur les heures qu'il me reste à pioncer avant de me coucher ; cela  rassure mon esprit un peu trop structuré. 
Mais malgré le fait que je souhaite parfois m'endormir pour toujours, je suis soulagée de pouvoir me dire : " Ouf, c'était qu'un rêve de merde " ou alors " Merde, c'était un rêve de ouf parce que, finalement, je n'aimerais pas rester coincée de l'autre côté. On y trouve quelque chose de pesant...

     C'est vrai : il n'y a rien de plus léger que la vie, la vraie !

     Il suffit de savoir que je peux courir à ma guise - même si je ne le fais jamais - tandis que dans un rêve, il m'arrive régulièrement de faire un surplace douloureux d'efforts, paralysée par mes jambes que je peine à faire avancer. 
     Parfois, il m'arrive donc d'être noyée dans une ambiance déroutante et plombante... Alors quel soulagement de revenir à la surface de ce sommeil et de me raccrocher à ma vie morne et monotone ! Je flotte à nouveau dans ma conscience et cela me rassure.
     Puis je retourne à la vie, encore saine et sauve.


Sauve, peut-être. 
Saine, peut-être moins. 


    L'ampleur du malaise importe peu ; celui-ci suffit généralement à ce que l'on entrevoit une réalité moins plaisante sous les effritements de notre quotidien en sucre et poivre. 
C'est la Transition qu'on découvre.

    Et si elle s'efface dans le contre-jour, elle nous réapparaît toujours sous les ténèbres de nos paupières. 


Mais l'hiver peut paraître loin pour celui qui sait apprécier l'automne.



13 septembre 2011

Next and the City

- " Tu veux faire l'amour ? " 

      Plutôt sympa comme phrase d'accroche !

    Si je le pouvais, je remercierais ce cycliste lambda qui me l'a récitée ce soir puisqu'elle me permet d'aborder avec la même subtilité un sujet important de par la place qu'il occupe dans le quotidien des personnes de sexe féminin - et qui, par analogie, se trouve être le mien.

    Pour aller droit au but de la constatation : nous subissons régulièrement les commentaires et les compliments négligeables mais négligents d'une large catégorie de mecs encore sous-estimée (lorsque ces derniers ne se contentent pas de nous examiner de façon peu embarrassée).

    Toutefois, notre espèce vaillante a su s'adapter à cet environnement hostile.

    En effet, nous ne faisons désormais (presque) plus attention à leurs apostrophes : la voix des hommes s'ajoute au brouhaha de la ville, auquel on s'est accoutumé - surtout lorsque l'on a ses écouteurs.

Toutefois, il arrive qu'un motard vienne secouer nos tympans avec son gros pot d'échappement. Attention les filles : il arrive et il compte bien faire entendre qu'il est le plus fort !

Alors nos propres sirènes de détresse s'enclenchent lorsque ce dernier tente une approche, âpre et moche, avec pour objectif, plus ou moins dévoilé, de nous mettre dans sa poche.

Je ne m'attarderai pas sur les multiples techniques utilisées à ce jour, mais il y a évidemment de tout : du banal comme du surprenant, du romantique comme du vulgaire, du émouvant comme du flippant...

   Bien entendu, je conçois que nous ne soyons pas dans un film insinuant la rencontre facile avec le mec potentiellement parfait. Dans un film, celui-là viendrait à notre rencontre et ce, peu importe les circonstances : il suffirait que nous nous réfugions sous un abri de bus suite à un violent déluge pour qu'il nous lance ze petite blague amenant à ze grande discussion ; que nous bouquinions paisiblement sur la terrasse d'un café pour que celui-ci vienne complimenter notre bon goût pour enfin nous complimenter, nous ou encore, que nous nous bousculions pour que celui s'excuse et nous aide à ramasser nos quelques tampons et stylos.

En tout cas, il viendrait, c'est sûr. Il suffit de flâner, en l'attendant.


    Mais dans la vraie vie, il faut savoir que ce genre de mecs ne se manifeste jamais.

  Donc en fait, il faudrait que les garçons ayant la manie d'accoster de manière peu habile revoient leurs prestations, et que les plus intéressants, en prévoient une.


Mais à bon entendeur, j'men fous.


05 septembre 2011

" Wake me up when September ends "

   
Ok, sur le dessin on dirait que j'ai une tranche de
jambon cru au creux du coude
  


     En cette période difficile où tombent la rentrée, les averses, l'appétit, les feuilles mortes, l'inspiration, les nuits précoces et la bonhomie vacancière, le seul plaisir orgasmique qui puisse parfois me consoler provient de mes démangeaisons aiguës que je gratte de manière hargneuse telle une vilaine galeuse. 



     Par conséquent, j'écris à tâtons. Je n'ai rien à dire. Ou plus justement, rien à écrire.
     Mais j'écris, tout de même, par un principe inconsistant que je me suis imposée ; celui qui est d'écrire, quand même. 

22 août 2011

Asy nik la polisse !

     Dans ma maison de pierres, au fin-fond de la France - ou plutôt au fin-fin de la France (c'est subtil), n'ayant pas la connexion internet, je me confine souvent dans le canapé du salon en grattant allégrement les touches de la télécommande parce que j'adore la sensation des ongles qui glissent sur le caoutchouc lisse et doux, tout en zappant les 12 chaines de la TNT.

     Ce soir, nous sommes vendredi et qui dit vendredi dit les fameuses séries policières (ainsi que le poisson, Secret Story et le week-end -mais tout ça, c'est une autre histoire... sauf pour le poisson) mais je n'arrive jamais à associer le vendredi à cette programmation. Par contre, on retient mieux que le dimanche soir c'est les films érotiques sortis du placard du grand-père, bizarrement...

     En tout cas, à chaque fois que j'allume la télé, il me semble tomber sur des affaires de flics. Alors soit, par un mauvais hasard, je suis d'humeur téloche uniquement le vendredi, soit le quota série-chiantes est largement dépassé. 
Je n'sais pas.

     Bon, je l'avoue sans scrupule, je n'accroche pas du tout aux feuilletons policiers (et à d'autres d'ailleurs). Après, je n'irai pas jusque dire que c'est nul car il m'arrive d'avoir pour réponse : « Mais moi j'aime bien NCIS. » .
     Oui parce que dans cette panoplie, il faudrait les distinguer : NCIS, FBI/Portés Disparus, Bones, Inspecteur Derrick, Une Femme d'Honneur, Les Experts Miami, Les Experts Manhattan, Les Experts Ouagadougou, Scoubidou, et j'en passe.
     Mais les mêmes ingrédients sont utilisés pour toutes, et encore pire, pour chaque épisode :
Un meurtre louche, des témoins incrédules, un présumé coupable qui ne sera jamais coupable, une famille en pleurs, des belles promesses, de mauvaises pistes, des analyses méticuleuses, des coups de téléphones mystérieux, du pseudo suspens donc, des situations d'urgence, des lunettes noires, des flingues braqués, un retour au calme au bureau et des blagues non-drôles.

     Voilà, dans un beau cliché je vous ai raconté les épisodes de ce soir sans même les regarder.

REDONDANT x 1000.



28 juillet 2011

19 juillet 2011

Koi 2 9 ?

     Tout à l'heure, au cours d'une brève conversation aussi inespérée que non-espérée, on en est venu à me poser LA question manifestant un intérêt certain du demandeur pour vous et votre vie dont il n'a, hélas, pas pu suivre les incroyables péripéties depuis peut-être 6 jours, voir 6 mois, ou encore 6 ans...

     Mais en réalité, peu importe, car vous auriez très bien pu continuer votre train-train de vie sans lui en faire part ni même recevoir de ses nouvelles. Mais que voulez-vous ! Désormais, FB offre à tout le monde la possibilité de prouver à d'autres (tels que moi) que l'herbe n'est pas toujours et forcément plus verte ailleurs. Et je trouve que c'est une belle leçon de vie. Vraiment.

     Donc voilà, c'est avec une grande perspicacité que vous avez deviné le fameux "Quoi de neuf ?", ou plutôt le "Koi 2 9" utilisé par les plus adeptes des questions vides d'intérêts et de sens.

     En général, ma réponse connaît trois variantes : "Rien""Rien de spécial" ou bien "Comme d'habitude". Réponses ne décourageant nullement le locuteur qui poursuit sur sa lancée et qui ne perçoit pas la manifestation évidente d'un ennui, d'une paresse et/ou d'un agacement de ma part à y répondre.